(in)carnation

incarnation

Mâkhi Xenakis

  • PEINTURE
  • SCULPTURE
  • DESSIN

Juin 2013

Mâkhi Xenakis

Née à Paris en 1956 où elle vit et travaille. Ses œuvres figurent dans des collections publiques telles que le Centre Pompidou, la manufacture de Sèvres, la manufacture des Gobelins, le FNAC ou le FMAC de la ville de Paris. Ses livres sont publiés aux éditions Actes Sud.
Son travail à notamment été exposé au MAMCS de Strasbourg, au Orlando Museum of Art, au Musée de la chasse et de la nature, à la Maison Rouge, au Centre Pompidou, au Musée Zadkine, au Musée des Beaux Arts de Besançon, de Brest  et de Nancy ainsi qu’à la Chapelle de la Pitié Salpêtrière.
Elle dessine et peint depuis l’enfance. Après un bac scientifique, elle étudie l’architecture avec Paul Virilio et crée des décors et des costumes pour le théâtre, notamment avec Claude Regy.
En 1987, grâce à une bourse Villa Médicis hors les murs, elle s’installe à New York pour peindre jusqu’en 1989. Elle y fait une rencontre décisive avec Louise Bourgeois. De retour à Paris, elle expose régulièrement son travail de dessins. En 1998, elle publie “Louise Bourgeois, l’aveugle guidant l’aveugle”. Dans ce livre, à la recherche des lieux d’enfance de Louise, elle nous dévoile les liens secrets qui s’établissent entre ceux-ci et son œuvre et nous plonge dans la complexité et les mystères du processus de création. Parallèlement, elle réalise ses premières sculptures qu’elle expose en 1999 à Paris et Gennevilliers, accompagné du livre “Parfois seule”.
En 2004, invitée à exposer des sculptures à la Salpêtrière, elle découvre dans les archives de l’assistance publique l’enfer carcéral vécu par des milliers de femmes depuis Louis XIV et publie “Les folles d’enfer de la Salpêtrière”. Elle présente parallèlement un ensemble de 260 sculptures dans la chapelle.
Voir sur wikipedia :

Revue n°2:
"autour des corps, incarnation"

(in)carnation
Cette revue N°2 (28 pages / 1000 exemplaires) explore la démarche artistique de Mâkhi Xenakis à L’être lieu autour de la thématique de l’incarnation.

Mâkhi Xenakis présente ses œuvres in situ

Vernissage à L'être lieu

Exposition à L'être lieu

Exposition au musée d'Arras

En écho à l’exposition que L’être-Lieu consacre à Mâkhi Xenakis, le musée des Beaux-Arts présente deux groupes de sculptures de l’artiste qui entrent en résonance avec les lieux de l’abbaye. Dans le cloître, autrefois dédié au recueillement, s’installe tout naturellement une partie du groupe desculptures en ciment armé et teinté : Les folles d’enfer de la Salpêtrière, réalisées en 2004 pour la chapelle de la Salpêtrière.Une trentaine de sculptures tente de réincarner ces milliers de femmes enfermées pendant plus de deux siècles. En face, à travers les vitres du cloître, libérées de leurs chaînes, Les créatures bleues (2012) sont installées au centre du jardin à l’emplacement symbolique d’une fontaine. Plus légères et plus ludiques, elles symbolisent grâce à leurs différents dégradés de bleu, vie et énergie et entrent en résonance avec la nature.
Mardi 18 juin 2013/ Danse contemporaine

Nadia Beugré

“Quartiers libres“

Tant performance de l’artiste à l’épreuve du public que public à l’épreuve de la performance, les Quartiers libres de Nadia Beugré sont une confrontation magistrale dans laquelle l’interprète renvoie chacun à ses responsabilités qu’induit sa présence, face à l’artiste, et peut-être plus…
Au coeur du public, une singulière chanteuse surgit, se libérant et se moquant de ses carences vocales tout en restant prisonnière des outils de sa performance, tel le long câble inutile de son micro dans lequel elle s’emmêle. Ce désir impérieux d’expression lui fait prendre la scène, elle a enfn quartier libre. Comment assumer ?
A l’image des simples bouteilles de plastique vides qui l’entourent, la danseuse se transforme au fil des quartiers libres qu’elle se donne. Elle reprend parfois pied et force auprès de son public, puis s’enfonce plus encore dans ces territoires interdits. Tel un mammifère marin revenant en surface pour récupérer l’air qui l’accompagnera plus au fond. Dans une lutte contre un monde cherchant à l’ensevelir, dans un univers sonore tour à tour dominateur et caressant, son corps et ces déchets ne font finalement plus qu’un. Ils se traversent, se confondent, s’absorbent.
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Festival Latitudes Contemporaines

Préparatifs de la scénographie par les éleves

Articles Presse